C’est quand même drôle d’avoir eu que des filles…
Je m’excuse chéri de ne pas t’avoir donné de garçon, j’aurais aimé, mais… j’avais besoin de ces filles là. J’avais besoin d’avoir d’autres filles à aimer, de connaître se lien privilégier entre mère et fille encore et encore…
Je suis sûr que ça ne rachètera pas la perte de Sharly, mais je crois que ça me fait du bien et que ça va m’en faire encore plus dans l’avenir.
Au départ quand j’ai eu Sharly, lorsque j’ai su que j’attendais une petite fille, j’ai été sous le choc. Une fille, je ne savais vraiment pas quoi en pensée. Voyez-vous j’ai jamais été la plus féminine des petites filles enfants, en fait j’étais plus tôt comme un garçon manqué. Je jouais avec des petits gars et les filles me tombaient sur les nerfs. Ça changé à l’adolescence évidemment, j’ai connu des bonnes amies, mais je n’ai jamais cadré dans les stéréotypes féminins. Étant devenue femme, je me maquille très rarement, souvent je me contente d’une queue de cheval et je suis prête. Quelques fois j’ai osé innover avec une coupe de cheveux qui m’obligeait à me coiffer... ‘’obliger’’ est bien le bon verbe à employer, lol.
D’avoir une première fille dans ma vie ce fût merveilleux. D’être confronté à la femme en moi était nécessaire. J’avais de besoin de vivre ça encore plus fort avec trois petits bouts de femme puisque moi je n’y suis pas complètement, surtout depuis... le décès.